Si autrefois on parlait surtout de ménage collectif ou colocation d’appartement, aujourd’hui le concept de location commerciale partagée se popularise de plus en plus. Bailleurs et entreprises locataires semblent y trouver aucun inconvénient. Pour mieux comprendre tout ceci, lisez cet article.
Qu’est-ce que la location commerciale partagée ?
La location commerciale partagée, ou coworking, est un bail commercial (ou professionnel) qui consiste à louer un même local à deux ou plusieurs professionnels ou entreprises. Dans ce cas, le contrat qui lie les différentes parties peut être individuel ou collectif. L’espace commun est donc organisé de telle sorte que chaque entité en occupe une portion et y exerce son activité sans empiéter sur le fonctionnement des autres colocataires.
Dans cette nouvelle approche, il n’est pas rare de trouver différents corps de métier réunis dans le même espace en partage. Une boutique d’équipements informatiques peut être associé à un service d’assurance dans un même local, par exemple.
Quant au loyer et les charges afférentes, ils sont repartis équitablement entre les colocataires en parts égales ou en fonction de la surface exploitée par chaque enseigne.
La location de bureaux partagés est une méthode innovante. En effet, un propriétaire d’immeuble peut dorénavant choisir de louer son espace à plusieurs professionnels, tout comme une entreprise peut aussi mettre en partage un de ses bureaux en vu de réduire ses charges. Qu’en est-il des avantages ?
D’abord, partager un local commercial permet de réduire les charges, surtout lorsqu’il s’agit d’un jeune organisme avec un budget limité. Cela permet aussi aux colocataires de tisser plus facilement des relations multisectorielles et étendre leurs réseaux. Choisir cette démarche, c’est aussi développer un nouveau modèle économique qui favorise la création d’entreprise.
Des éléments à vérifier dans une location commerciale partagée
Bien que la location commerciale partagée soit une approche attractive et moins contraignante, il est plus prudent d’en vérifier certains éléments avant de s’y engager.
Vous devez donc effectuer, avant tout, une visite des lieux afin de vous assurer de sa convenance. Ne ménagez aucun détail : fourniture d’électricité, eau, internet, etc.
Dans le cas d’une sous-location, assurez-vous que le bailleur principal (propriétaire) a donné préalablement son accord écrit pour entamer une telle démarche. Retenez aussi que la sous-location est régie par les clauses du bail initial.
S’il s’agit d’un contrat collectif (un bail pour tous), il faut vérifier que votre nom (ou celui de votre entreprise) est mentionné. À défaut, vous devez le notifier.